Les vendanges sont terminées mais déjà une autre récolte se profile, sans stress cette fois ci. Les 627 jeunes oliviers (variété Olivières) commencent à rentrer en production, quelle satisfaction… les plus vieux ont 7 ans, les plus jeunes 4 ans. Jusqu’à présent, nos interventions se résumaient à rattacher les oliviers à leurs piquets et à broyer l’herbe sur les parcelles. Pas d’irrigation, pas de fertilisation, pas de travail du sol, une quasi nulle activité en somme, seulement la taille en mars et une application de bouillie bordelaise par suite pour cicatriser les plaies de taille.
Depuis l’hiver 2012 nous avons ajouté de l’engrais organique (issu de déchets verts) pour favoriser la croissance et encourager la fructification de nos arbres. Les oliviers ont reçu 15 litres d’eau tout les 15 jours pendant l’été.
La première récolte est sur pieds. Viens donc le moment d’estimer la quantité d’olives… c’est quasiment impossible, n’ayant pas de recul.
Les peignes à olives sont prêts à peigner, les seaux ventraux propres destinés à recevoir les olives sont sanglés, la remorque attelé au 4×4… Nous sommes opérationnels.
Nous récolterons en une semaine 257 kilogrammes d’Olivières à la main par un froid et une pluie glaciale, nous les étalons dans la remise sur des draps pour les sécher et éviter les tassements.
Nous portons les olives au moulin pour obtenir notre première huile provenant exclusivement de nos arbres. 257 kilos, c’est beaucoup et très peu à la fois, considérant qu’un arbre adulte peut produire entre 20 et 30 kilos par an… nous savons qu’il faudra multiplier les soins afin d’augmenter la quantité d’olives et former de beaux oliviers robustes. Un équilibre entre le sol, l’arbre et l’activité de l’homme est à trouver, comme à la vigne…
Nous allons d’ailleurs entamer le processus de certification en Agriculture Biologique pour l’oliveraie.
Les opérations culturales seront abordés ici-même au fil des saisons.